Auteur/autrice : Marianne

REPARONS

QUOI : TOUT

vélo ; grille-pain ; fermeture éclair ;

cafetière ; téléphone ; chaise ; tondeuse ; lampe

QUI : TOUT LE MONDE

COMMENT : TOUT SIMPLEMENT

sans inscription, sans adhésion.

REPARONS

QUAND : 2 fois par semaine

Tous les samedis matin de 9h30 à 12h, hors vacances scolaires (lien vers page horaires et lieux)

Tous les mercredis matin de 10h à 12h (lien vers page horaires et lieux)

Comment réparer une chaise en bois

Votre chaise en bois n’est plus aussi rigide qu’elle a été ? Vous vous demandez si un pied ne va pas partir quand vous êtes assis dessus ? Peut-être qu’il s’agit seulement de la recoller…

Matériel :
– un maillet (ou un marteau et un petit morceau de bois)
– un ciseau à bois, ou une râpe, ou un vieux couteau
– des serre-joint ou une sangle à cliquet
Matériaux :
– de la colle à bois

Regardez quels sont les assemblages de la chaise qui bougent. Il va falloir tous les démonter, les nettoyer et les recoller. Avant ça, si il y a des pièces qui risquent de se ressembler une fois démontées, ou dont on pourrait confondre la droite et la gauche, faites au feutre des petites marques sur ces pièces pour vous y retrouver au remontage (une marque sur la pièce qui porte le trou, la mortaise, et une marque sur la pièce qui s’enfonce dans le trou, le tenon).

Pour démonter un assemblage, il suffit de taper doucement au maillet sur la pièce qui porte la mortaise. Normalement, un maillet a ses coins arrondis et ne marque pas le bois. Si vos n’avez pas le maillet adapté, placez une petite pièce de bois (une cale martyr) sur la pièce qui porte la mortaise et frappez cette cale martyr.

Une fois l’assemblage démonté, retirez la vieille colle séchée avec un petit ciseau à bois, une râpe ou une vieille lame. Attention à ne pas retirer de bois, juste la vieille colle ! Pour utiliser les outils coupants comme les ciseaux à bois sans danger, la règle d’or c’est d’attacher le morceau de bois (avec un serre-joint par exemple) et de ne jamais diriger le coupant vers soi !

Quand tout est propre, il vaut mieux faire un montage à blanc. C’est à dire TOUT remonter SANS COLLE. Placez les serre-joint ou les sangles comme si c’était collé. C’est là que vous verrez que le serre-joint est trop petit, qu’il faut bidouiller une cale…

Puis, il faut défaire le montage à blanc, encoller toutes les surfaces à coller (de la colle sur les 2 surfaces en regard). Pour encoller, l’idéal est d’utiliser un petit pinceau : ça permet de bien étaler la colle et d’en mettre la bonne quantité. Remonter tout et serrer le temps que la colle prenne (si un peu de colle sort des assemblages au moment du serrage, il suffit de l’essuyer au chiffon une fois que tout est serré). Suivant la colle, “prise rapide” signifie environ 2 heures, “prise progressive” c’est toute la journée.

Encollage de la mortaise

Les chaises qui tiennent sur seulement 4 assemblages (les 4 pieds sous l’assise) sont assez fragiles… Pour faire ce travail d’entretien moins souvent, il vaut mieux privilégier les chaises qui ont des traverses entre les pieds (des morceaux horizontaux qui relient les pieds à mi-hauteur environ). Et ne pas se balancer sur sa chaise…

Rangement de printemps pour bricoleur soigneux

A partir des jambes d’un jean (c’est l’époque de transformer les pantalons percés aux genoux de enfants pour en faire des shorts pour l’été, profitez-en pour récupérer la jambe !), faites une trousse de bricolage pour ne plus jamais perdre vos forets ou vos clefs !



Matériel :

– Une machine à coudre basique



Matériaux :

– Une demi-jambe de pantalon

– Du fil de couture



Prenez la demi-jambe de pantalon, et coupez suivant l’ourlet inférieur et suivant la couture extérieure. Vous garderez la couture intérieure, usuellement plus épaisse que la couture extérieure, elle donnera un peu de volume et supportera mieux le bout pointu des forets. Pour les plus soigneux, c’est le moment de donner un petit coup de fer à repasser sur le tissu.

Vous avez maintenant 2 morceaux de tissu cousus ensemble : la partie la plus large est le fond de votre trousse, la partie la plus étroite est le rabat.


Alignez les outils sur le fond, perpendiculairement à la couture. Repliez le rabat suivant la couture intérieure et coupez et surfilez (ou pliez et cousez si votre machine ne permet pas de surfiler) le rabat à la taille des outils (j’ai aligné les outils du plus petit au plus grand et cousu le rabat en biais pour faire dépasser tous les manches du rabat). Il n’y a plus qu’à coudre le rabat sur le fond en formant de petits étuis pour chacun de vos outils. Attention pour les forêts, il faut donner un peu de volume à chaque étui, sans ça les pointes auront tôt fait de percer le tissu.



Coupez les extrémités, surfilez (ou cousez des «vagues » le long du tissu) pour éviter que ça s’effiloche.

Rangez les outils, repliez le fond sur les outils, roulez la trousse, et c’est rangé !

(sur le même modèle : trousse pour crayons, feutres, aiguilles à tricoter…)

La lessive de savon

La recette est très simple : prenez un savon de Marseille de 300g, un récipient résistant à la chaleur de 3 litres (une casserole par exemple). Râpez le savon (au couteau économe par exemple). Ajoutez de l’eau bouillante jusqu’à avoir 3 litres dans le récipient. Couvrez et laissez quelques heures. Quand c’est refroidi, c’est prêt, il n’y a plus qu’à transvaser dans votre bidon de lessive, et utiliser comme une lessive liquide classique.

Quel savon choisir ? Idéalement, un savon de Marseille élaboré uniquement à partir d’huile d’olive. Le savon de Marseille blanc est élaboré essentiellement à partir d’huile de palme. Cela donne un savon qui se “tient” bien, mais la lessive aura tendance à figer rapidement. Le savon de Marseille vert est souvent élaboré à partir d’huile d’olive et d’huile de coprah. La lessive faite avec ce savon figera moins que celle faite avec le savon blanc, mais tout de même pas mal. La lessive faite avec du savon pure huile d’olive reste liquide, y compris l’hiver quand il commence à faire froid dans la buanderie. 

Photo Par Arnaud 25 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, Lien

Le savon pure huile d’olive n’est pas si facile que ça à trouver, mais dans les environs, vous en trouverez à Palaiseau, dans l’épicerie VRAC NATURE. (Edit : Les gérants de Vrac Nature ne vendent plus ce savon pure huile d’olive, ils n’avaient pas assez de demande… J’en ai trouvé à La Fourmi Verte à Orsay sous forme de bondillons de savon.)

Pourquoi ne pas rajouter de bicarbonate de soude ? Parce que ça provoque un léger blanchissement du linge foncé et que ça fait précipiter la lessive dans le bidon. Mais rien ne vous empêche d’ajouter un peu de bicarbonate dans votre machine lorsque vous lavez du linge clair.

A quelle température ? Ce qui convient à votre linge, entre eau froide et eau bouillante.

Est-ce que ça risque de boucher la machine à laver ? J’utilise cette lessive depuis plusieurs années sans bouchage. Mais pour l’entretien de la machine, ne faites PAS QUE des machines à l’eau froide, sinon les moisissures ne vont pas tarder à apparaître. De temps en temps, un cycle à 60°C minimum, avec un peu de vinaigre blanc à la place de l’adoucissant, permet d’assainir la machine et de détartrer la résistance. Vous pouvez laver les draps en coton, les torchons, les serviettes de table ou de toilette, les mouchoirs en tissu, les masques en tissu (couleurs très claires de préférence). Et, une ou deux fois par an, un grand entretien fait du bien : vérifiez le filtre de l’évacuation, démontez le tiroir à lessive et retirez les résidus, faites un lavage à 60°C à vide (sans linge) avec un grand verre de vinaigre blanc.

La lessive de savon est-elle efficace ? Oui pour l’entretien quotidien du linge. Mais elle ne contient ni blanchissants, ni détergents agressifs ! Un truc à savoir contre les taches tenaces : la durée d’action et le soleil. En particulier, les tâches jaunes de transpiration disparaissent par magie si vous les enduisez de lessive de savon et ne les lavez que le lendemain.   

Voir aussi: